
Le premier chantier citoyen
Une quarantaine de personnes a joyeusement participé au premier chantier citoyen de débroussaillement le samedi 10 mai et contribué à la préservation de la forêt contre le risque incendie !
Rendez-vous était donné à 8h30 devant la cave Aubaï Mema où les participants sont arrivés les uns après les autres, munis de gants, scies et sécateurs, avant de remonter le chemin de Lagardie et de rejoindre, à pieds et à vélos, une parcelle communale de 2000 m2 située en forêt, à côté de la tour du Mas du Juge.
Ayant brûlé en 2017, la parcelle a été rendue accessible par le pâturage régulier des chèvres de Valérie Marchal mais restait jonchée de bois mort et d’arbres tombés qui, s’ils ne sont pas dégagés, risquent d’accélérer le réembroussaillement et de constituer un nouveau risque incendie important.
Avec énergie, les participants ont ramassé le bois au sol, débité les arbres morts encore sur pied ou tombés et arraché les salsepareilles qui avaient pris possession des lieux. Rapidement, une joyeuse procession de personnes, les bras remplis de bois, s’est organisée pour évacuer les branchages jusqu’au camion benne mis à disposition par la mairie par l’intermédiaire d’Antoine Rousseau, adjoint au maire, et stocker le bois de chauffage récupérable en bordure de parcelle.
Le bois de chauffage ainsi récolté a été mis à la disposition des participants pour leur propre usage, tout comme les branchages qui seront broyés et redistribué aux habitants qui le souhaitent.
En parallèle, une petite équipe s’est attaquée à l’enlèvement d’un dépôt de plastiques agricoles à proximité et après plusieurs heures d’effort, a rempli une vingtaine de gros sacs qui ont été déposés en déchetterie.
Le chantier a également attiré l’attention de Jacques Billing, correspondant au MidiLibre qui a fait de nombreuses photos et Hervé Sallafranque, journaliste pour Ici Gard Lozère, qui a réalisé un reportage diffusé dans les actualités du lendemain.
Bordée par d’épais murs en pierres sèches à l’organisation inhabituelle et abritant les vestiges d’une capitelle, la parcelle a aussi été un objet de curiosité pour François Lavergne, érudit du village, qui en a profité pour faire quelques relevés.
Pour clôturer la matinée, tous les participants se sont retrouvés autour d’un délicieux pique-nique gracieusement offert par le CIL d’Aubais et préparé par Lotus et Cyrill – et déjà, les conversations se sont orientées vers le prochain chantier.














Photos : Jacques Billing